at Colette, une expo de sosies


(ceci n’est pas une campagne Benetton)

Chez Colette, la petite boutique des gens simples et des vendeurs aux sourires enjôleurs, figurez-vous, amis branchouilles parisiens, qu’il y a, right now, une exposition du photographe James Mollison.

???!!!!?????
What the ?
On parle culture nearly underground, ici, maintenant ?
Laisse-moi rire !

Ah oui, mais attends, c’est de la culture de bas-étage, sinon je n’en ferais pas un tintouin bloguesque, le lectorat scotché au vieux canapé et avide de soupe saveur Navarro.
Le James Mollison, il a fait un livre qui s’appelle « The disciples« , rempli de photos de fans de diverses idoles et ça vaut vraiment le détour. Ca va de Led Zep’ à Dolly Parton, voyez que le fossé est immense.

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Le truc chic et pas (très) cher – 15 : l’enfant nerd

Notice

Montez dans un train bondé, de préférence en période de migrations festives.
Prenez un enfant vêtu d’un jean tout poucrave.
Collez-le devant un ordi où passe en boucle un épisode de Barbie-J’ai une robe rose comme d’habitude.
Tournez légèrement l’écran vers la fenêtre, de façon à ce que les voyageurs ne puissent pas voir l’objet de la fascination enfantine.
Dormez.

Effet désirable

Vous forcerez le respect des autres passagers qui penseront assurément que vous possédez là un enfant drôlement cool, puisqu’il vous laisse pioncer tout en perfectionnant son C++.

Bonsoir et à bientôt pour un nouveau truc chic et pas cher. Genre dans trois mois, quoi.

Nom commun

*nerd /nəʁd/ masculin (pluriel : nerds /nəʁd/)

  1. personne à la fois socialement handicapée et passionnée par des sujets liés à la science et aux techniques.
  2. personne considérée comme non-fréquentable â cause de ses passions ésotériques.
  3. geek.
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L’Adelscott, la bière qui me botte

Chers poivrots, cela fait bien longtemps que nous ne sommes point partis dans les vapeurs d’alcool ; faites vos valises, on trace.

Souviens-toi, quand j’étais petite, on hissait haut cette magnifique bannière sur SBEP et, récemment, je réalisais avec effroi que jamais, je dis bien jamais, je n’ai donné de justificatif quant à la première vignette.

Etes-vous léthargiques à ce point pour n’avoir nullement demandé le késaco de cette passion étalée à la face de l’Internet ? Suis-je donc condamnée à subir un lectorat de bulots à la fraîcheur plus que douteuse ?
Je préfère penser qu’il s’agit là d’une faute d’inattention de ta part, et comme j’aime beaucoup faire les questions et les réponses, voilà aujourd’hui l’histoire de pourquoi l’Adelscott c’est le must-have.

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Le petit chat est (presque) mort

C’est l’histoire que jeudi soir, l’HDA, embruxellée jusqu’à la moelle me passe un phoning et me tient ce langage :
« Violette, je suis à Bruxelles une fois, et j’angoisse grave que mon chat décède de malnutrition« , qu’elle meugle dans le combiné. C’est fou comme elle s’imprègne vite des accents celle-là, une vraie éponge idiomatique !

«  ?« , je fais, occupée que j’étais à mâchouiller mon ongle incarné.
« Faudrait que t’ailles lui donner à manger, sans te commander, sinon je ne pourrais jamais me le pardonner !« , qu’elle demande.

A ce stade de la conversation, je dois bien confesser que je cherchais désespérément une excuse bien bidonnée afin d’échapper à la corvée animalière. C’est que j’avais pas que ça à faire moi, les aminches, j’avais prévu de glander devant Angélique et le Sultan.

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Le sac Union Jack

L’autre jour qu’était un jour férié et que la ville dormait tellement qu’on se serait crus dans Silent Hill, j’ai eu envie d’acheter quelque chose d’inutile, parce que ça faisait quand même trop longtemps que ma CB avait pas fumé.
C’est pas ma faute, il lui faut sa dose, sinon elle me fait des crises de manque pas belles à voir, je te dis pas.

Donc, y’avait que l’Internet pour assouvir tout ça, et ma CB et moi, on a tapé Union Jack dans la petite barre de search, sur le site d’Asos.
Y’avait lui :

J’ai pas hésité trop longtemps avant de pas le prendre, le mignon, rapport que la qualité doit rudement laisser à désirer et que surtout, la mannequine est vraiment trop Pam’ dans l’attitude, et que ça vulgarise grave le sac.
Associer le gros nibard à la perfide Albion, y’a pas, c’est contre nature cette histoire.

Mais en fait, c’est pas de la blonde que je voulais causer aujourd’hui, mais de cette addiction qui est mienne depuis les histoires de Richard and Kathy, en 6ème B.
Je kiffe grave ce drapeau. Je love trop l’Union Jack. Je suis croque de lui, quoi.

Et il faudra un jour qu’on m’explique pourquoi que le tricolorisme British est so cool, alors que le même à la sauce Frenchie, ostensiblement affiché sur un tee, te vaudra des jets de cailloux et des quolibets, dans la rue.

On va pas me faire croire que c’est les diagonales qu’ont un effet trendy, je suis pas débile.

Fini.

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