Nouveau western : les santiags basses

boots santiag koah

Quand j’étais au lycée, j’avais saoulé ma mère pour avoir une paire de santiags comme Florence B., la fille du proviseur, qui était super pimbêche (genre elle devait lire nos bulletins trimestriels avant qu’on ne les reçoive, la pupute), mais aussi carrément pointue du style – elle portait toutes les nouveautés Benetton et prenait grand soin d’assortir la couleur de son mascara à ses pulls à col cheminée …

Donc ça fait quand même un moment que je n’avais pas pensé adopter à nouveau cette allure western.

Oui mais voilà la ‘tiag est la chaussure phare de cette rentrée, alors même si je ne suis pas aveuglément toutes les tendances (les cuissardes et les manches chauve-souris ce sera no way FOREVER), j’ai eu envie de faire un salto arrière dans le temps.

Et puis si ça se trouve Florence B. est devenue charcutière, alors je n’ai plus de scrupules à la recopier sans vergogne. Je ne vois pas le rapport.

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« On dirait Aliénor d’Aquitaine »

Quand Nounours est rentré l’autre soir et qu’il m’a aperçue avec un headband sur la tête (j’ai estimé qu’à 24 ans, au diable les scrupules fashion), il a fait Ooh. Puis, On dirait Aliénor d’Aquitaine. (…)(il faut toujours qu’il sorte sa science en mathématiques)

J’ai parfaitement conscience d’intervenir sur le terrain du headband 4 ans après toute la bloguerie cucul, mais comme je dis toujours « il vaut mieux tard que descendre les poubelles« . Assumant mes grosses lacunes sur cette tendance, je l’ai gardé jusqu’au moment d’aller au dodo ce soir-là – j’avais presque envie de m’endormir avec, histoire de faire pencher la balance glamour du bon côté pour une fois.
Avouez que le port de boules Quiès c’est moyennement élégant. Enfin, on ne va pas revenir sur ce fâcheux sujet des ronflements, NON ON NE VA PAS.

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Le rose aux joues

compact camélia shiseido

Il y a tout juste une semaine, j’ai récupéré une Cyclamen bronzée comme jamais, plus blonde que Barbie aux pays des fées. Depuis, et plus que d’habitude, je n’arrête pas de la regarder tant je la trouve belle.

Bien sûr, j’évite de lui dire trop souvent le fond de ma pensée quant à son physique plus qu’avantageux (je m’en voudrais qu’elle devienne aussi con qu’une blogueuse mode que l’on complimente toute la sainte journée sur ses cheveux ou ses jambes so amazing).

Elle n’est pourtant pas narcissique pour deux sous – l’avantage d’avoir un enfant pour qui la vie se résume à 80% à perfectionner sa technique du double salto arrière ; les 20% restants étant dédiés aux questions existentielles du type lequel personnage tu préfères dans les minijusticiers (euh ?).

Oui les questions physiques et modeuses sont plutôt loin de ses pensées, même si elle ronchonne bien de temps en temps quand je lui impose un jean à la place de la micro-jupe qui tourne portée depuis 3 jours, et qui tient debout toute seule… Ou qu’elle tente une incursion dans la langue fashion « Hein que c’est trop stylé quand j’attache seulement le premier bouton du haut de mon gilet corail ? » (lol).

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Bobbies !

bobbies

Amis des chaussures vertes, je viens aujourd’hui vous présenter Bobbies, marque fondée par deux jeunes parisiens amoureux des mocassins à picots. Un esprit Tod’s plus coloré et plus cool, en somme.

En ce moment, j’ai le nez plongé toute la sainte journée dans les tendances de la rentrée en vue de la réalisation de plusieurs piges mode commandées à droite et à gauche (en bas, en haut, ces soirées-là HAN HAN)(moi qui adore écrire, ça tombe bien).
Du coup, je ne vous dis pas comme je suis submergée par la grande vague du slipper et de son copain, le mocassin.

Vouant une véritable passion oculaire pour le stiletto, je suis, cette saison, un peu désappointée. Même si j’avoue porter bien plus souvent du plat que du 12 ; ce dernier restant fréquemment cantonné chez moi à un rôle de serre-livres… ou de poubelle de table.

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Le sweat tigre Sandro, objet du désir

balenciaga rouge

Comme les légendes, chères à Brad Pitt, voilà que le Graou revêt son habit automnal (putain, comme c’est beau ce que j’écris – on dirait du Troyat).

J’en profite pour vous faire un petit aparté littéraire pour vous signaler que, 20 ans après tout le monde, j’ai enfin commencé « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan. Je ne regrette qu’une seule chose : ne pas l’avoir lu plus tôt.
Je n’ai qu’une hâte le soir, après avoir préparé la soupe de légumes familiale, me coller au lit pour me replonger dans sa lecture et ressentir un petit pincement au coeur au fil des pages dévorées, tant je le savoure et redoute de le terminer.

J’aurais dû écouter Caro plus tôt (elle ne dit pas que des conneries).
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Chronique de la fête foraine

dauphin rose

Vous vous demandez sûrement « … mais qu’est-ce que c’est que cette horreur ?« . Laissez-moi vous raconter la vraie histoire de Dauphinette.

Les amis, sachez-le, nul besoin de craquer la moitié du PEL pour emmener toute la famille en vadrouille chez Mickey et user ses nouvelles ankle boots en nubuck de soie dans la suite Blanche-Neige à 600 boules la nuitée, non non NON.

Pour faire plaisir aux gamins, je n’y croyais pas, mais c’est pourtant vrai de vérifié : passez donc à la fête à Neuneu la plus proche de votre lieu d’habitation, ou de villégiature c’est selon.

L’autre fois en vacances, en passant à vive allure sur la voie rapide qui nous ramenait d’une longue et éreintante journée de plage (les gâteaux dans le sable, la pelle perdue, l’oubli du slibard de rechange, le coup de soleil – la belle vie) voilà qu’en croisant une grande roue qui se dressait fièrement dans le ciel azuréen, j’ai su qu’on n’y couperait pas (on n’y a pas coupé).

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