Mal à l’ego

l amour et les forets eric reinhardt

Au niveau du quotient edgy, je suis parfois – Brian soutient que c’est plutôt « toujours » que « parfois », quel trouble-fête ce vendéen – une vraie imposture. C’est le cas aujourd’hui puisque je viens tout juste de terminer ce bouquin, deux ans après sa sortie. Qu’est-ce qu’on s’en fiche.

La quatrième de couv’

À l’origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l’écrivain, l’entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.

Récit poignant d’une émancipation féminine, L’amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d’être libre se dresse contre l’avilissement.

Mon avis

Malgré des réticences complètement personnelles (voir plus bas) vis à vis de l’auteur, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui m’a pas mal remuée. La bouleversante descente aux enfers de cette femme est magistralement racontée par Eric Reinhardt, toujours plein d’empathie envers son héroïne.

Ce n’est pas gai et terriblement anxiogène à la fin (je ne vous dis pas pourquoi pour ne pas spoiler, mais lire les derniers chapitres avant de s’endormir n’est pas la meilleure idée du siècle), mais on n’arrive jamais à quitter vraiment Bénédicte Ombredanne tant on espère qu’elle mette enfin un terme à sa prison conjugale.

Mal à l’Ego

J’ai croisé une fois Eric Reinhardt dans la vraie vie, il y a quelques années, alors que je prenais un verre avec une copine qui passe à la télé, dans un bar de l’avenue Trudaine. Il était venu la saluer, l’oeil brillant et gourmand, parce qu’il l’avait rencontrée une fois sur un plateau, je crois.

Moi, il m’avait à peine jeté un regard, et dit bonjour du bout des lèvres. J’avais trouvé qu’il avait une sorte d’assurance à la limite du désagréable. Non, en fait j’ai pensé que c’est un vrai con avec son espèce de fausse nonchalance d’écrivain séducteur (pléonasme).

Mais bon. Si ça se trouve, il ne lisait pas mon blog (on aura tout vu).

Il y a quelques jours, je suis tombée sur un article qui relatait la polémique au sujet de ce bouquin, L’amour et les forêts. Une connaissance d’Eric Reinhardt l’accusait d’avoir emprunté ses confidences et reproduit ses écrits à son insu, et avait attaqué Gallimard à ce sujet.

La fameuse connaissance, qui n’est autre que la Bénédicte Ombredanne du livre, avait envoyé un mail plein d’admiration à l’écrivain après la sortie de son précédent roman, Cendrillon. Et ce dernier, touché (hum), lui avait ainsi proposé de faire sa connaissance.

Le premier rendez-vous entre eux deux avait eu lieu au café Nemours. Les deux suivants, pendant lesquels « la connaissance » s’était vraiment livrée, dans un autre café de l’avenue Trudaine, en 2008.

C’est à la même époque, dans le même café, qu’Eric Reinhardt m’avait superbement snobée. En y repensant, je me dis que si ça se trouve, ce jour-là, il était avec Bénédicte Ombredanne. Et j’ai terriblement honte d’avoir été si autocentrée. Égocentrique et vexée au point de ne pas avoir compris qu’un roman était en train de naître au milieu des tasses de cafés allongés.
Mais quand même, la politesse, non ?

L’amour et les forêts, Eric Reinhardt, Gallimard.

Catégories JE SAIS PAS

55 commentaires

  1. Hahahaha !
    Oui, tu as raison, rien n’empêche d’être courtois, ou pour le moins poli. J’aurais détesté moi aussi.

  2. Ah et j’ai oublié de dire dans l’article que si vous avez des conseils de lecture, je suis preneuse. Je suis à sec.

  3. Hello,
    Juste pour dire que j’aime bien quand tu parles littérature, ça change de la moderie et ça prouve qu’on n’est pas QUE des pintades… (mais un peu quand même). (mais pas que).
    Bref. Je viens de lire dix ans après sa sortie « Antéchrista » d’Amélie Nothomb, j’aime bien ses livres en général, intelligents mais pas intellos, la psychologie des personnages est toujours habilement abordée, et puis ils ont l’énorme avantage d’être lus en 48 h maxi, donc pas du genre à traîner sur ma table de nuit.
    Voilààà. Bisouxxx !

    1. Moi je dis qu’il vaut toujours mieux être pintade que dindon de la farce.

  4. Bonjour! J’ai beaucoup aimé « Le livre de Dina » de Herbjorg Wassmo. Là je m’apprête à lire « La belle affaire » de T.C. Boyle, puis « La foret des renards pendus » d’Arto Paasilinna dont on m’a dit beaucoup de bien :-)

  5. Tant d’impolitesse, ça ne me donne même pas envie de le lire. T’es pas rancunière toi dis donc !

    1. Non mais, quand même, je suis excessive mais je sais parfois faire la part des choses.

  6. Bonjour Violette!

    Justement à propos d’écrivain… je viens de finir un très chouette petit (juste par le nombre de pages) roman! Comme Neige de Colombe Boncenne
    Un roman très original où il est question d’un lecteur à la recherche d’un roman trouvé dans une librairie de province et qui a mystérieusement disparu de sa bibliothèque et qui semble même n’avoir jamais existé… très très malin et super bien écrit.
    Et aussi, mon plaisir des vacances: La Vocation de Sophie Fontanel, acheté juste comme ça en se disant allez ça peut faire un bout de voyage en train… et bien ça fait plus! des trouvailles d’écriture, de l’émotion et en prime le monde de la mode vu du côté journaliste. Je lis Elle autrement du coup.
    Et voilou si cela peut t’inspirer.
    Bonne journée!

  7. Chère Madame,
    Ses écrits peuvent te toucher, mais il peut être un sombre connard aussi ;)
    Don’t you think ?!
    Cela me rappelle l’histoire d’une copine qui s’est retrouvée dans une librairie alors qu’Olivier Adam dédicaçait son dernier opus. Du coup elle achète son bouquin & va le voir pour lui dire qu’elle est ravie de pouvoir le lire alors qu’il est là.
    Le type ne lui a même pas répondu, a pris le prochain bouquin qu’on lui tendait pour le signer et basta.
    Les écrivains péteraient-ils plus haut qu’ils n’ont le derrière ?! ;)

    PS : Et que veux-tu faire avec ce type qui ne lit pas ta prose ?! Nonmé =)

  8. Et sinon, mais ce n’est pas du tout le même genre de bouquin, je te conseille « Ne les crois pas » de Sebastian Fitzek & tous les Franck Thilliez.
    Si tu aimes les romans comme ceux d’Harlan Coben, dont je suis friande, tu devrais aimer.
    En ce moment, je lis « L’Appel du coucou » de Robert Galbraith, qui n’est autre que JK Rowlings, la maman d’Harry Potter et ce n’est pas mal du tout.
    Sinon mes chouchous ad vitam : Ken Follett (si tu aimes les romans historiques) & Robert Ludlum (le type qui a écrit les Jason Bourne, mais c’est le Protocole Sigma qu’il faut lire).

    1. Oh oui +1 pour Franck Thilliez.
      Dans le genre polar je recommande chaudement : Territoires d’Olivier Norek (en plus il est très sympa, vu en dédicace l’année dernière) et Le Cramé de Jacques-Olivier Bosco (idem !)
      Olivier Adam j’aimais bien ses bouquins, mais il déteste les gens de ma profession, alors depuis je suis un peu refroidie (#vexitude) et de lire qu’il est hautain avec ses lecteurs me renforce dans l’idée que je ne l’aime plus ! voilà c’est dit !
      bises

    2. Oui j’aime bien Harlan Coben, que je n’ai pas lu depuis des siècles d’ailleurs, donc merci pour le conseil Edith !

  9. Comme quelqu’un ci-dessus, je recommande Paasilinna, surtout « Petits suicides entre amis » et tout Dostoïevski, il ne m’a jamais déçue.

  10. Le livre de mon année 2015, lu et relu 3 fois, conseillé à toutes mes copines qui ont TOUTES adoré : « un parfum d’herbe coupée » de Nicolas Delesalle. Un bonheur absolu, merveilleusement écrit qui parle à toute personne née entre 1972 et 1976 (un peu avant un peu après ça marche aussi).

    1. C’est un des rares bouquins que j’ai chroniqués. Une perle pour nous les vingt-neuvaires. Il est superbe. (le suivant aussi, pas du tout le même style mais aussi indispensable)

  11. Bonjour Violette
    Idée lecture: Je suis en train de lire « les passants de Lisbonne » de Philippe Besson et ma foi c’est bien! Après j’attaque le dernier Djian!!
    Merci pour ton article qui m’a aussi donné une idée !
    Bonne journée et au plaisir de te lire

  12. J’aime ton billet car il vient en écho avec le dernier de Vigan « D’après une histoire vraie » que je viens de finir. Où commence le réel ? Quand s’arrête la fiction dans une oeuvre littéraire ? Tu ne dis pas ce que tu as pensé du bouquin. Pour moi, L’amour et les forêts frôle parfois la poésie, c’est drôle, enlevé. Je me souviens de cette scène (vécue ou non ON S’EN FOUT) où l’héroïne s’inscrit sur un site de rencontre qui pour moi était la preuve qu’on peut tout écrire, pourvu qu’on l’écrive bien. Tu en es aussi la preuve d’ailleurs. Quelle critique tu nous fais là !

    1. Si je dis ce que j’en pense dans « mon avis ».
      J’ai trouvé ça merveilleusement bien écrit, et c’est encore plus jubilatoire quand les faits sont d’une banalité affligeante.
      Oh et merci <3

    2. Oui j’ai vu le paragraphe Mon avis une fois sur l’ordi. Je l’avais passé à la trappe avec le scroll sur le tel. Je suis tout à fait d’accord avec toi d’ailleurs.

  13. Ombredanne , c’est poétique et un peu étrange ce nom, j’aime bien , c’est très Cocteau (ça me fait penser à Heurtebise , bien que ça n’ait rien à voir en fait) ( cherche pas ), très visuel aussi , ça m’a évoqué immédiatement l’ombre d’un âne ( je suis tellement 1er degré…) , ou une ombre damnée .Bref , c’était le commentaire inutile of the day , il en faut toujours un.

    1. Bah moi je ne trouve pas ton commentaire inutile, au contraire.
      En plus tu vois souvent juste, et moi « Bénédicte Ombredanne » ça me fait penser à Rouletabille, à un personnage d’Amélie Poulain ou encore une héroïne de roman de Marcel Aymé.

    2. Ah mais ouais , Rouletabille, Marcel Aymé , t’as raison ! TILT !! :-)

    1. Oui c’est celui dont je te parlais l’autre fois (rien à voir, mais ça te fera pas de mal ;-).

  14. Bonjour Violette,

    Je me lance dans un commentaire (vaste aventure !) pour te conseiller « Vernon Subutex », de Despentes. Lu le tome 1 en poche, je l’ai dévoré et viens d’acheter le 2 en grand format – signe d’une lecture addictive.

    Là aussi, on est dans le parcours pas simple. Les mots-clés : déchéance, rock, drogues et sentiments. Sur fond de Paris et de sexualités diverses autant que variées. J’ai lu deux Zola géniaux juste avant, ça m’a fait du bien de (bien) revenir au présent !

    1. Merci d’avoir franchi le pas du commentaire Noëlle, et pour Vernon Subutex je n’en ai entendu que du bien !

  15. J’ai beaucoup aimé ce livre aussi !
    Je te recommande chaudement La condition pavillonnaire de Sophie Divry dévoré assez récemment.

    1. Arf ! moi j’ai eu beaucoup de mal avec ce bouquin (elle m’a gonflé l’héroïne !!!), mais plein de gens autour de moi l’ont adoré !

  16. Oh, tu sais, les gens connus, surtout les télévisés, ont peur d’être importunés, même par les admirateurs. Dans un autre genre, un jour on a eu comme client Jean-Pierre Foucault. A mourir de rire : il était emmitouflé jusqu’aux yeux et avait une casquette sur la tête. J’ai fait comme si je ne le reconnaissais pas, lui ai serré la main et avons parlé bagnoles.
    Donc, cela ne m’étonne pas qu’il t’ait un peu snobée, non parce que ta tête ne lui revenait pas, mais pour éviter les commentaires.
    Allez, c’est pas comme si tu montrais tes jambes non épilées de tout l’hiver à ton médecin.
    Conseils lecture ? Je ne te connais pas assez. Mes derniers coups de cœur : Amin Maalouf (son neveu aussi, d’ailleurs), Carole Martinez, Marie NDiaye, Arto Paasilinna (mentionné plus haut), Emmanuel Carrère, Virginie Despentes, katarina Mazetti, Pierre Lemaitre et j’en oublie. Je ne lis jamais du fraîchement publié, donc mes goûts paraissent toujours un peu démodés.
    Ben oui, fallait pas poser cette question !

  17. je l’ai lu il y a assez longtemps mais je me souviens que je n’avais pas du tout accroché, ça sonnait terriblement faux, le « héros » me déplaisait au plus haut point (bon, certes, ça ne suffit pas à faire un mauvais livre, il est des salauds magnifiques), je passe mon tour sur ce titre.
    PS il faut taper plus vite que son ombre, pas patient Mr Captcha…

    1. En fait, pour le captcha, je crois qu’il faut donner le résultat avant d’écrire un commentaire, après tu peux prendre tout ton temps.
      Mais si tu donnes le résultat à la fin de ton commentaire, il juge que tu as mis trop de temps.
      C’est un peu la galère…

    2. Il suffit de cliquer sur les petites flèches en rond à côté du captcha, après avoir écrit ton commentaire : il change, et là tu lui donnes la réponse.

  18. Pardon d’être aussi pisse-vinaigre, mais s’il était avec « Bénédicte Ombredanne » le jour où il t’a snobée (comme un trouduc), tu n’étais pas présente lors de la naissance d’un roman mais plutôt d’une appropriation de confidences. J’ai vu tout récemment un téléfilm sur ce sujet et je crois qu’il faut se méfier des écrivains, une idée de bouquin peut germer de la moindre conversation. Mes dernières lectures: le dernier Dicker (bien, mais assez mal écrit_si), « Carnets Noirs » de Stephen King (très bon), et là je suis dans « Le Secret du Mari » de Liane Moriarty, qu’apparemment je suis la seule à n’avoir pas encore lu.

    1. Ah non Nanou, je ne l’ai pas lu non plus, tu l’as échappé belle !!

  19. Ce livre m’a foutu une claque comme jamais, je l’ai terminé au milieu des vignes de Bourgogne en automne, j’ai pleuré, longtemps, de peur et d’effroi, et aussi de l’effet miroir sans aucun doute possible. Bref. C’est un de mes livres si ce n’est préférés, du moins incontournables. Mais ce ne serait pas la première fois qu’un écrivain est un con, ou du moins un ours mal léché, ça s’est déjà vu et ça nous met bien dans l’embarras cette affaire.

    (Je suis actuellement dans Purge de Sofi Oksanen, space comme tout auteur nordique, mais magnifique.)

  20. Ah, j’ai oublié un livre d’un auteur Allemand, David Safier. Toi qui as, si je ne m’abuse, « fréquenté » l’éducation catholique, tu pourrais lire « Jésus m’aime ». Ne te fie pas au titre : c’est complètement barré, et très drôle. Exemple : l’héroïne, dans un parc, a envie de faire pipi mais a une sorte de réserve vis-à-vis des buissons, parce qu’un jour l’un deux s’est enflammé. C’était un buisson ardent, avec l’apparition du père de Jésus. Ledit buisson ardent, finalement, préfère apparaître sous la forme de l’actrice préférée de ladite héroïne, pour lui faire moins peur.
    Ma vision de la littérature allemande a changé, du coup. Il a écrit un autre livre, « maudit karma », très bien aussi. Là, c’est sur la réincarnation. Vaste programme…

  21. Dans l’idée d’une lecture légère, je te conseille « Le journal d’Aurore » de Marie Desplechin.
    La libraire qui me l’avait conseillé pour ma fille de 13 ans a bien eu raison de me dire de le lire aussi. L’idée de partager un livre toutes les deux nous a bien plu.
    C’est drôle et ta fille devrait aimé aussi.

  22. Deux choses :
    1/ j’ai absolument détesté ce livre, je l’ai jeté à la poubelle après l’avoir survolé (ce que je ne fais quasiment jamais) tellement il m’a agacé… Pourtant, j’avais bien aimé Cendrillon.
    2/ ce n’est pas parce qu’Eric Reinhardt « volait » les confidences de sa future héroïne qu’il pouvait se permettre d’être un con autocentré. La politesse, c’est la politesse, un point c’est tout.

  23. Bonjour Violette,
    Oui, quand même, la politesse!
    Mes conseils de lecture (mes deux coups de cœur de ces derniers mois): Ca aussi ça passera de Milena BUSQUETS et Boussole de Mathias ENARD.
    Merci pour tes recommandations de lecture, et pour le reste <3.

  24. Salut Violette, salut les gens,

    Récemment j’ai séjourné Avenue Trudaine : je suis fort marrie de ne pas t’avoir vu
    En revanche, j’ai la tête vide là pour les conseils de lecture peut-être que je lis trop de blogs et pas assez de littérature (les notices, ça compte ?)

  25. C’est fou ça, je l’ai commencé mercredi et j’ai un peu de mal avec ces 1ères pages alors j’ai fait ce que je fais TOUJOURS. Je l’ai ouvert dans son milieu et lu plein de pages!! du coup, je me suis spoilier toute seule comme une grande…
    Rien à voir mais c’est qui ta copine qui passe la télé?? Nadège??

  26. Bonjour vous !

    Je profite de ce post pour vos vous remercier de vos précieux conseils qui m’ont mené vers la lecture du très beau livre « Ta façon d’être au monde » ! Ce livre m’a bousculé et ça fait du bien (enfin je crois) …

    Petit question (hors-sujet) qui prouve que je ne suis pas qu’un intello (et toc!) : votre montre H n’est-elle pas trop fragile ?

    Elle ferait un parfait cadeau pour la jeune diplômée que je suis (quelqu’un à dit intello ?) ! J’hésite encore car si je dois la mettre un jour par semaine de peur qu’elle s’abime c’est un achat loin d’être rentable (je comptais ajouter ici un calcul savant mais n’est pas douée qui veut) …

    Je suis effrayée quand je vois les recommandations sur le site de la marque : éviter les ondes, fuyez l’humidité etc. Ou vais je devoir vivre avec cette montre au poignet? (La bibliothèque est-ce un lieu adapté ?)

    1. Bonjour Clotilde, je suis contente pour le livre de Camille Anseaume !
      Pour la montre Hermès, j’avoue que je n’ai pas lu les recommandations. Je la porte TOUS les jours, et même pour faire la vaisselle (la bonne est en congés).
      Du coup, parfois de l’eau arrive sur le bracelet, mais pas de tâches à déclarer et même, au fil des mois, elle se patine et devient encore plus belle.

      Donc let’s go, jeune fille !

  27. Bonjour,
    Je lis mais ne commente jamais, comme quoi, il y a un début à tout.
    J’ai adoré la lecture de « Meurtres pour rédemption » de Karine Giébel.
    Un livre haletant, inquiétant, captivant. J’ai eu énormément de mal à le lâcher avant la dernière page (et il y en a presque 1000), émotions garanties.
    D’une manière générale, j’ai adoré tous ses livres.

  28. Bonjour Violette

    Etant du pays de la rosette et de la quenelle ( on dit « merci qui? »), j’étais hier au Quai du polar « à Lyon donc… Je rebondis sur le dernier commentaire car lorsque je me suis pointée sur le stand de la librairie qui accueillait Karine Giebel j’ai vu  » meurtres pour rédemption » et hurlé, oui depuis que la vieillerie me rend soude je ne parle plus je hurle:  » Ah putain j’ai détesté, elle est malade cette fille!! » Sur quoi j’ai bien cru que le libraire allait se jeter à mes pieds en susurrant ( lui ayant l’ouïe parfaitement opérationnelle):  » oui moi aussi!)
    Du coup je suis repartie avec deux polars d’auteurs parfaitement méconnus, tellement méconnus que je ne me souviens plus de leurs noms.. Ce que je peux dire c’est que l’un d’entre eux était présent et beau comme un dieu, j’ai attendu ma dédicace en bavant sur sa pile de livres.. Comme quoi à quoi ça tient nos choix littéraires….

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