En vrac (6)

Hey ! Oui je sais, il était temps que je reprenne du stylo. Voilà un nouveau numéro fourre-tout, hop on mélange tout et on essaie de ne pas tirer la boule noire.

She’s a Lady

Je voue une véritable passion à l’égard de Lady Gaga depuis deux semaines, depuis le soir où je l’ai découverte au cinéma dans le film de et avec Bradley Cooper, « A star is born ». Le film n’est pas transcendant, transcendant, voire même un peu chiant, un peu chiant, mais la Lady en question y est extraordinaire. Vraiment !

J’ai d’ailleurs enquillé avec ce docu Netflix qui lui est consacré, « Five foot two », qui est super bien fichu et m’a tiré les larmes durant quelques scènes particulièrement émouvantes. Il y a également quelques perles sur la BO du film, notamment Shallow <3

L’usurpateur

Je suis de la génération Christiane F. … et L’herbe bleue et, dans un genre beaucoup moins sulfureux, Des cornichons au chocolat. Et je me souviens très bien avoir lu ce bouquin, le journal de Stéphanie – 13 ans, un été à l’adolescence.

J’étais passée à côté d’une info capitale au sujet de ce livre ; figurez-vous qu’en 2003, Philippe Labro avait révélé être l’auteur de ce journal d’adolescente des 80’s. Vous saviez ça, vous ? Moi non, il a fallu que je tombe sur cet article de Slate la semaine dernière pour découvrir le pot aux roses, complètement sidérée (il m’en faut peu)(<= et alors ?).

Love boat

Je vous avoue, après cette grosse première partie d’année riche en événements et organisations diverses et variées, je me suis retrouvée complètement désoeuvrée récemment, à la limite de la mini-déprime, le vague à l’âme bien chevillé. Plus de grand voyage à organiser, aucun mariage(s) à prévoir… j’ai pensé au jardinage ?

Pour autant, la wedding season n’est pas encore tout à fait terminée pour nous puisque le week-end prochain nous volerons vers le Sud de la France pour un mariage, dont une partie se déroulera sur un bateau. OH. MY. GOD. D’ici à ce que Isaac Washington me serve une Margarita…

La gêne

J’ai révélé à Caro que son dernier post, Transitions, avait fortement résonné en moi. Notamment ce passage : « … mais je me sens un peu comme ces enfants qui n’ont jamais eu de problèmes de timidité et qui soudain, vers l’âge de 10 ans, font la connaissance d’un truc absolument abominable: la gêne. Comme s’ils prenaient conscience d’eux-mêmes et que ça les bridait. »

Je ressens ça moi aussi, une gêne immense. Je fais un rejet total de cette exposition constante sur Internet, à qui j’ai pourtant tant donné depuis plus d’une décennie. Je ne sais pas si j’arriverais un jour à réécrire de l’intime ici ; en attendant, biaisons (oui, avec un i).

Muy bien

J’ai terminé la saison 1 de The Sinner, avec Bill Pullman et Jessica Bien (quel canon, celle-là), que j’ai beaucoup aimé. Là je suis dans Elite, une nouvelle série espagnole dans laquelle on retrouve Denver de la Casa de Papel, présentée lors de sa sortie comme le nouveau Gossip Girl.

Je suis plutôt bon public de toutes les fictions se déroulant en milieu scolaire mais, pour l’instant, j’ai du mal à trouver cette série mortelle. Je ne sais pas, ça manque un peu de substance (mais ça fait travailler la prononciation du Hola qué tal, c’est déjà pas si mal).

Jenny Rose

J’ai pris cette photo, cet été, quelque part sur la route entre Las Vegas et Palm Springs. Je l’aime bien et elle me permet de faire un petit mea culpa, parce que j’avais dit que je produirai ici d’autres articles sur mon road trip, et puis voilà quoi.
Mais je me demande, sincèrement, si après l’heure c’est toujours l’heure ? (ou alors j’ai la flemme ?). Bonne semaine !

Catégories JE SAIS PAS

27 commentaires

  1. Moi aussi je suis de la génération des Cornichons en chocolat (mais je suis beaucoup plus vieille que toi… ;-) et j’ai effectivement découvert, l’année dernière je crois, que Philippe Labro en était l’auteur. Quant a Christiane F., faisant malheureusement partie de la génération où les parents pensaient que leurs progénitures étaient des génies s’ils prenaient Allemand LV1, je l’ai lu en Deutsch… soupir… Il faut absolument que je regarde la Casa del Papel (nous venons de nous installer en Espagne et pour l’instant je parle couramment Esperanto…)

  2. Oh que oui ! J’attends tes articles à venir sur votre voyage avec délice – et ce sera même encore meilleur de s’y blottir dans le froid.

    Je connais les mêmes affres devant les milliers de photos à trier en rentrant de Montréal – pourtant je savais bien que j’aurais du m’astreindre à supprimer les photos en trop jour après jour en voyage, parce qu’au retour, c’est trop dur ( mais il y avait des matchs d’impro quasi tous les soirs, j’ai été faible ).

    L’article de Caro m’a touchée en plein coeur, c’est juste et beau aussi de voir son blog évoluer – c’est une sacrée tranche de vie et c’est chouette de voir le chemin qu’elle emprunte.

    1. Pareil pour moi ! J’aurais dû supprimer des photos au fur et à mesure parce que, maintenant, c’est pire que gravir l’Everest…

  3. Bon sang, si tout le monde s’exposait comme toi sur Internet, mais la vie serait belle ! Ce que je peux ressentir de ton image ? La « classe » : ni trop, ni trop peu. Des failles, des bonheurs, et ne serait-ce que l’exemple de votre road trip ou de vos mariages. Alors ? Honte à toi de penser cela de toi !
    Lady Gaga : un jour je suis tombée sur une chanson qu’elle interprétait au piano. Chanteuse de jazz impeccable. Elle a préféré bifurquer sur la pop, mais je garderai toujours cette image d’elle : une excellente chanteuse. Je ne connais absolument pas ses prestations actuelles, mais elle a énormément de talent.

  4. Ah, les Cornichons! La fille s’appelait Stéphanie en plus, et je me souviens aussi très bien de son chat Garfunkel qui meurt à la fin (sob). J’ai su quelques temps après que c’était Philippe Labro et j’ai eu le sentiment d’une imposture. Elle existait pas alors, la Stéphanie? C’était un « vieux con » (oui, j’étais très jeune) qui avait écrit ça? résultat: trust issues (pas moins).

  5. Je viens de lire l’article, et c’est tout à fait ça. La rumeur a commencé bien avant les années 2000 j’en suis sûre, et personnellement je pense que c’est un peu dégueu, voire malsain, de laisser de jeunes nanas croire qu’on leur parle d’égale à égale alors que c’est un vieux type. Sinon, quelqu’un d’autre que moi a lu « Je suis Eva, 13 ans »? Il y avait une photo de Brooke Shields en couverture, et ce bouquin m’a beaucoup marquée. Pas par sa qualité, mais la justesse de certains trucs… Alors, quelqu’un? Allez!

  6. Ah bah bravo pour Ph. Labro… je ne savais pas. Et l’ado que j’étais est un peu déçue. Heureusement que l’ado que je suis toujours (euh ?) relativise bien vite. Mais quand même…
    J’ai hâte de voir « A star is born » et tu me donnes encore plus envie.
    Tu m’as déjà transportée avec votre mariage/road trip et t’en remercie. Mais partage ce qui te fait envie et si tu penses qu’il n’est plus l’heure, ma foi.
    De la gêne, Violette s’il te plait, pas de ça entre nous ;)

  7. Des cornichons au Chocolat ! Le livre culte de mon adolescence qui m’a donné le goût de ces livres et films « tranches de vie » je crois.
    J’ai appris la supercherie il y a qq années et cela m’a fait tout drôle… Après il faut reconnaître un vrai talent d’auteur à ce quarantenaire de l’époque qui a su parler aux ados.
    Et merci pour tes articles, dans lesquels tu parles de ce que tu veux, c’est toi la patronne !!!

  8. Ah mais moi non plus je ne savais pas pour Philippe Labro ! Et je suis sidérée par cette info ! Je ne sais d’ailleurs pas trop quoi en penser, d’un côté je me dis pourquoi pas, c’est une fiction comme une autre, d’un autre je trouve ça tordu et chelou… Bref, I’m confused.
    Et sinon, j’ai découvert en Teutonie que Christiane F. avait malheureusement continué à avoir une vie pas vraiment fun : rechutes de toxicomanie, perte de la garde son fils, Hépatite C… Elle, j’aurais préféré que sa vie soit une fiction mais non. Ça m’a fait de la peine de savoir qu’elle n’avait pas de happy end. J’ai lu le livre quand j’avais 12 ans (si toi aussi tu as eu des parents années 80 qui ne prêtaient pas trop attention à ce que tu lisais ou regardais à la télé, tape dans tes mains) et ça m’a marquée à vie.

    1. Rhooo mais je me garde cet épisode collector sous la souris pour bientôt…

      Des cornichons au chocolat, ma génération aussi. Je me souviens très bien de l’été où je l’ai lu. Et j’ai appris aussi la supercherie il y a quelques jours par cet article de Slate.

  9. Quoi ???? Les cornichons aux chocolats ??? Je n’en reviens pas !

    The Sinner j’ai beaucoup aimé aussi (merci du tuyau sur IG) (oui elle est canon) et comme toi j’ai poursuivi par Elite, que j’ai terminé ce week-end et bon… Bof. Un peu excessif par certains côtés, sans doute trop formaté aussi. On n’est peut-être pas la bonne cible ?

    Oui, tu as la flemme, parce qu’il n’est jamais trop tard pour raconter un (si beau) voyage. Je suis intéressée, tu le sais, mais même si je n’avais aucun projet en ce sens, ça m’intéresserait d’avoir ton retour (et tes photos pour rêver en attendant). Et puis ça tiendra peut-être ton trip-blues à l’écart en te replongeant dans de délicieux souvenirs (je suis en train de faire mon livre photo de l’été dernier, et c’est bien doux).

    Je comprends ton point de vue sur l’exposition et la gêne, pourtant, je trouve que tu es de celles plutôt discrètes. Tes partages plus intimes sont rares et restent toujours très pudiques, mais évidemment, c’est ton ressenti et pas le nôtre qui importe.

  10. Alors pour Philippe Labro, je savais et je m’étais sentie carrément trahie (pourtant je l’ai appris bien bien après l’avoir lu….). On a toutes fantasmé cette histoire, et effectivement, que ce soit un « vieux » bonhomme qui l’ai écrite, ben ça retire pas mal de magie…
    Sinon, je me suis replongée avec nostalgie dans les Nicole de Buron (« qui c’est ce garçon ? ») et ça fonctionne toujours pas mal (je l’ai fait lire à la progéniture qui a trouvé ça « pas mal » = très bien en langage ado).
    Et je n’ose pas lui faire lire Christiane F pourtant lu au meme age… je surprotege ou bien ??

    1. Ah, la Nicole et ses Fille Aînée/ Fille Cadette et les frites à la graisse de cheval! Je les ai lus et ça me faisait bien rigoler. ca lui fait quel âge, vu qu’elle disait être à la retraite à l’époque? (Elle est morte ou bien?Hum, désolée)

  11. Je comprends pas…biaisons sans i ça fait basons. Et quel serait le problème qu’on base ? Hein ?

    Moi je veux bien que tu te sortes les doigts du pluc pour nous raconter encore tes vacances. Parce que je vois bien que c’est la flemme qui te retient. En plus dans un de tes billets touristico-matrimoniaux tu as précisé (citation peut-être pas exacte à la virgule) « mais ça fera l’objet d’un autre billet » et depuis…rien ! Scandale (oui avec un c)(moi aussi je peux faire des blagues)

    Bisous quand même

  12. Bon moi je te comprends pour les photos et la suite du voyage. On range tout et on se dit je vais m’y coller pour trier, faire des albums, retrouver les hôtels, les balades, les villes, et quand c’était et où c’était… Et tout s’entasse. Mais toi tu vas y arriver donc à bientôt l’autre billet mais seulement si tu veux :)

  13. Je savais, pour Philippe Labro, depuis des années, j’imagine depuis qu’il l’a dit lui-même. Tout le monde n’étant pas Romain Gary, j’avais trouvé, et je trouve toujours, ça un peu cracra limite, vu le thème du livre.
    Sinon, oui, on veut encore des photos et des diners, parce qu’on est collés au bureau pour des mois, alors voyager par procuration, c’est jamais de refus.

  14. Pour les cornichons au chocolat, j’ai sur par des commentaires sous un article de Caro (genre les 10 livres qui m’ont marqué – y a un s, un e, rien ?). ça ne m’a pas choqué. Peut être parce que je m’identifiais pas à l’héroïne que je trouvais cruche. Comment pouvait-on tenir régulièrement un journal et être aussi niaise ? Oui j’étais assez dure dans mon jugement d’ado.

    Pour les photos du road trip, je veux bien.

  15. Moi aussi je me souviens avoir lu Les Cornichons… en CM2 je crois, heureuse de trouver un livre qui parle vraiment de la vie quotidienne, de l’intime, j’ai appris l’identité de l’auteur des années après et j’ai plutôt été épatée : il faut vraiment beaucoup d’empathie et de talent pour se mettre dans la peau d’une gamine quand on est un homme plus tout jeune. Je ne comprends pas bien les réactions un peu dégoûtées : c’est l’essence même du travail d’écrivain (que je suis aussi) de se mettre dans la peau de ses personnages, il n’y a rien de malsain à cela…

  16. Moi j’ai toujours bien aimé Lady Gaga , son excentricité, tout ça. Je lui ai même (presque) pardonné la robe en carpaccio de boeuf. Pour le weekend Love Boat ( « Loooove , exciting and new , comme aboard , we’re expecting youuuuu… » etc ) , je te souhaite de dîner à la table de Meryl Stubbing , tu sais le capitaine qui a un short blanc , des chaussettes blanches, une casquette blanche , des dents blanches , et qui dit à tout le monde avec son sourire XL : « Bienvenue sur le pont Aloha! », même aux gens qui ne sont pas sur le pont Aloha – quelle quiche ce Meryl :-)

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