L’humour…

couscous film podium

Les gars, je crois que je n’ai jamais autant procrastiné que la semaine dernière (si, si, c’est possible)(je vous dis que SI) ; définitivement, la pluie freine mes élans créatifs. Et même mes élans tout court.

J’ai regardé – jusqu’au bout – toutes les vidéos débiles qui sont passées sous mon nez chaque jour de la semaine (sauf le vendredi, parce que c’est la journée du poisson), et j’ai souvent ri bêtement, un peu comme si je faisais une pichenette virtuelle aux grosses gouttes qui venaient s’écraser sur mes vitres. Elles ont peut-être sapé mon moral, mais pas ma liberté de glander.

Bien sûr, après des heures à naviguer de trucs nigauds en extraits abrutissants – mais bons, bons pour le moral – j’ai un peu culpabilisé, mais j’ai aussi fait le constat que j’étais bon public vis à vis de certaines conneries, que je peux regarder ou entendre 100 fois sans jamais me lasser niveau hilarité.
La suite … « L’humour… »

15

Le miroir aux alouettes

Photo @onlydecolove

C’est hyper compliqué d’écrire un article sur un sujet dans lequel on est partie prenante à 100%. On sera indéniablement traitée d’ingrate, d’aigrie, de malhonnête, de personne hautaine, voire même de connasse (les blogueuses entre elles ont la main lourde en médisances).

Mais ça faisait un petit moment que j’avais envie d’écrire à propos de la vraie vie versus les réseaux sociaux. Je ne pense pas être la seule ; je vois et je ressens tout autour de moi des envies de respiration. De vrai. Et pas seulement dans le petit monde connecté.

Si je prends mon stylo de pèlerin aujourd’hui (?!?), c’est parce qu’il y a eu un élément déclencheur sur lequel j’ai pas mal réfléchi ces derniers jours. Je vous la fais courte, mais je devais partir au Vietnam lundi dernier, invitée dans le cadre d’un voyage presse… mais je n’ai pas pu prendre l’avion à cause d’un problème de passeport.

J’aurais pu faire un nervous breakdown de compétition – j’ai commencé pendant 5 minutes -, mais dans les faits bruts ça donnait 24h de vol pour 4 jours sur place sans famille, sans amoureux et sans amis (#NewRémi).
La suite … « Le miroir aux alouettes »

85

Le retour de l’agenda papier

agenda

Grosse prise de conscience, les gars : je suis vintage.

Depuis des années, j’avais laissé tomber l’agenda papier pour consigner tous mes rendez-vous et anniversaires dans mon Iphone. Las, je ne m’y retrouvais plus.

La pire situation étant invariablement quand tu es au téléphone avec quelqu’un et que tu dois dire « attendez, je regarde dans mon agenda, je zappe d’écran, merde j’ai raccroché sans faire exprès, allo c’est moi à nouveau, oui la cruche c’est bien ça, donc on a qu’à dire tel jour je crois que je n’ai rien, je raccroche et je vérifie, ah si j’ai un truc, allo c’est re-la cruche, en fait si j’ai un truc ah ah ah quelle étourdie je fais bla bla bla… » ÉPUISANT.

Ça faisait un moment que ça me démangeait, de renaître avec le classique Moleskine.

C’est chose faite depuis deux jours, et je suis comme l’oiseau tombé du nid (avec un peu plus de cheveux, quand même)(et un moins gros bec)(quoique…), comme une fraîche écolière qui recopie sagement ses prochains rendez-vous dans son livret noir flambant neuf.
La suite … « Le retour de l’agenda papier »

33

Mal à l’ego

l amour et les forets eric reinhardt

Au niveau du quotient edgy, je suis parfois – Brian soutient que c’est plutôt « toujours » que « parfois », quel trouble-fête ce vendéen – une vraie imposture. C’est le cas aujourd’hui puisque je viens tout juste de terminer ce bouquin, deux ans après sa sortie. Qu’est-ce qu’on s’en fiche.

La quatrième de couv’

À l’origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l’écrivain, l’entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.

Récit poignant d’une émancipation féminine, L’amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d’être libre se dresse contre l’avilissement.

La suite … « Mal à l’ego »

55

Je travaille (moi)

moustache

Yo. L’autre soir, je me suis rendue à une réunion d’information au collège, qui portait sur le choix d’une deuxième langue dès la 5ème (réforme des collèges, you know).

Je préfère passer sous silence le discours du prof d’allemand qui assurait que si si sa langue était parlée dans plein d’autres pays dans le monde « L’Autriche, la Suisse, euh, et voilà, toute l’Europe centrale quoi ! » (…)(???!), l’absence de la prof d’Espagnol (peut-être c’était l’heure du pan con tomato en terrasse ?) et du discours de l’enseignante en chinois qui disait qu’elle essayait d’emmener ses élèves au cinéma chaque année quand, bien sûr, des films chinois  de leur âge étaient diffusés (pas depuis deux ans hélas)(bon, jamais quoi).
La suite … « Je travaille (moi) »

55

Eh toi, dis-moi que tu m’aimes

Amoureux solitaires lio

A l’époque où la vie n’était pas dématérialisée, on achetait des disques.
Ma première fois c’était dans un tout petit rayon du Monop’ de ma ville de province. Au milieu des mousselines fluo et des créoles en plastique, ma main avait saisi ce 45 tours de Lio.

J’étais à l’école primaire, et j’ai retourné mon porte-monnaie en vinyle rose pour que toutes les pièces composant mon argent de poche du mois tombent sur la caisse.

Je me rappelle très bien avoir ressenti une immense bouffée de fierté au moment précis où je suis sortie du magasin avec mes amoureux solitaires sous le bras. Je les ai écoutés en boucle, tellement qu’un jour ils m’ont saoulée, et que j’ai fini par découvrir la face B – Petite Amazone -, qui était un peu, à l’époque, la surprise du Kinder musical.

Ce 45 tours, c’est une de mes madeleines. Du coup, si vous me donniez la vôtre, on pourrait s’organiser un sympathique raout proustien, non ?

55