Match point : les 40 ans de la Stan Smith Adidas (1971-2011)

 

Je ne sais pas si c’est parce que c’était ma première paire de baskets de toute ma vie forever (si ça doit être ça apprenti Freud, te casse pas), mais j’ai toujours voué un amour déraisonnable à la Stan Smith d’Adidas. Je suis d’ailleurs d’une connerie sans nom d’avoir jeté, lors de mon énième déménagement de septembre dernier (ça sent pas la poussière par chez moi), ma paire. Celle que je portais quand Axel Bauer voulait nous chahuter sur son cargo, la nuit.

Putain, elle était belle, elle était devenue grise, elle portait les écrits biffés au Bic de mon adolescence torturée (« I love Lendl » devant, derrière et au milieu – j’ai toujours kiffé les hommes qui mangeaient leurs sourcils, cela traduit selon moi une grande sensibilité masquée par une nervosité excessive), elle était devenue un putain de collector que j’ai finalement jeté dans la benne à ordures.

Je ne pourrai jamais me résoudre à la remplacer par son sosie flambant neuf. Sacrilège. En plus, j’ai l’impression que les nouveaux modèles ne sont pas exactement les mêmes que ceux de nos années 80. Je crois que je suis réac’ de la basket. Vous ne me sauverez pas de cet état plus que douteux, même si j’ai déjà fait un premier mea culpa en jetant tous mes 33 tours de Michel Sardou.

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La définition du bobo parisien : Paris pas d’âme

bobo parisien

Les copains, sachez-le, il n’y a pas plus « cliché » qu’un parisien. Malgré sa furieuse volonté de se détacher du commun des français (i.e. le provincial), le parisien colorie sa vie couleur carte postale.

Il a beau se gausser des images d’Epinal aperçues dans les séries US pour filles (le manège en bois, la baguette, Montmartre…), ses week-ends auraient inspiré Toulouse-Lautrec si ce dernier ne nous avait pas quittés prématurément d’un abus de tise ; mélanger absinthe et le cognac c’est original, c’est vrai.

– Dès le printemps, le parisien envahit la terrasse la plus proche quitte à déjeuner sur les genoux de son voisin de micro-table : le parisien se fout de la proximité, du moment qu’il affiche un hâle de cagole cannoise sitôt les cloches de Pâques passées.

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Fille unique

Les amis du Internet, je suis fatiguée. Vous me direz c’est pas comme si ça changeait vraiment sauf qu’en ce moment je fais très attention à mon temps de sommeil, je mange plutôt correct (pas plus de 3 entrecôtes par jour) et j’essaie d’en branler le moins possible au travail. Oui mais voilà, je suis fatiguée.

L’autre fois, je lisais un livre intellectuel de 30 pages où ça disait que la comédienne Catherine Zeta-Jones avait fait une dépression à force de devoir prendre sur elle à cause de son pauvre mari malade (machin Douglas – oui, Michael c’est ça) et que maintenant que tout allait bien, bah elle avait craqué la pauvrette. « C’est con ça quand même« , je me suis dit.

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J’ai testé la cigarette électronique !

C’est encore moi. Ça me fait penser que j’ai oublié de vous raconter l’épisode de la cigarette électronique. Je vous dis.
Donc on a commandé une cigarette électronique, il y a genre 2 mois, car un collègue du travail s’est arrêté de fumer grâce à elle. Bon, depuis on l’appelle Bouboule car il compense en gaufres liégeoises mais après tout, on ne meurt pas d’un excédent de bagages en poignées d’amour, si ? Face à ce miracle, même pas homologué par les autorités de Lourdes, on s’est dit : « Et pourquoi pas nous ?« .

Le temps qu’elle arrive jusqu’en bas de l’immeuble, on a continué à cloper (bien sûr), mais tout ça c’était rien que de la faute à UPS.
Peut-être qu’ils sont de mèche avec l’industrie du tabac et qu’ils font rien qu’à pas livrer les cigarettes électroniques, nous n’en savons rien. C’est pas ça qui va entamer notre motivation. Enfin, celle de Nounours en tous cas.

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Cognac et astrakan : la dame de Madrid

Bonsoir tout le monde. J’ai pris cette photo à Madrid, l’autre jour, et en la regardant de plus près sur l’écran informatique, je m’interrogeais de pourquoi je l’aimais bien.
Ce n’est pas pour la qualité artistique, ah ça non. Le cadrage est tout pourri. La dame était coincée entre deux poteaux de bar pas très seyants et j’ai moyen osé lui demander (en langue de Cervantes) de se pousser, elle et son cognac, vers des horizons plus dégagés. Imaginez la zone de dire « Hola la vieille ! Tu voudrais pas poser pour un blog de l’Internet ? » Il m’arrive parfois – pas souvent – d’être dans la retenue. C’est sûrement des vieux restes de l’éducation judéo-chrétienne de province.

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Le mal aux seins

Amies filles de l’Internet, je viens vers vous pour demander des conseils avisés pour apaiser les souffrances qui sont miennes depuis quelques mois déjà. En effet, je souffre d’un syndrome pré-menstruel qu’on pourrait aisément renommer de mi-mensuel (le syndrome) puisque voilà : J’AI UN PUTAIN DE MAL AUX SEINS. Ouille, ouche, aïe (ne rien cocher, chaque mention est utile).

Vous arguerez sûrement que je suis bien chochotte de me plaindre de ces petits désagréments qui sont le lot mensuel de nous autres, le sexe faible, mais c’est que ça dure 15 jours dans le mois cette affaire ! Imaginez qu’en février il y  aura donc plus de jours où J’AI UN PUTAIN DE MAL AUX SEINS que de jours où je n’ai pas mal aux seins.

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