Avec le temps (ça commence comme une chanson préhistorique cette affaire…), j’ai appris à ne plus insister avec les couleurs qui ne me vont pas du tout au teint. Je pense surtout au camel ou au crème qui me donnent, dans la seconde, la mine d’une personne qui vient tout juste de se rétablir d’une gastro-entérite aigüe.
Du coup je ne persiste plus même si, chaque hiver, je tremble de frustration devant ces lookbooks où des filles gambadent, les cheveux au vent, dans leurs parfaits manteaux camel.
Quand elles ne glandent pas, au beau milieu de draps immaculés, en culotte, chaussettes et gros pull moelleux ÉCRU (<=les puputes). Et comme je dis toujours que « Personne qui s’entête, lassitude qui guette » et qu’on n’est pas là pour se laisser emmerder par les vêtements, j’ai jeté tous ces vilains coloris dans le vide-ordures de mes soucis (ça déborde).
La suite … « Le coeur à l’envers et la veste Will daim »