Je l’aimais, le film. Mon avis.

mouchoir

Copains, je vous fais juste une petite note rapide des fagots pour vous causer que je suis allée voir « Je l’aimais », au cinéma.

C’est pas que j’avais lu le roman éponyme d’Anna Gavalda, non, non, j’avais déjà rien capté à la couverture quand je l’avais zyeuté d’un oeil morne à la FNAC, mais j’y allais essentiellement pour Marie-Josée Croze que j’aime rapport qu’elle est solaire comme gonzesse.

Comment te dire ? J’ai trouvé le film moyen, long (j’ai regardé ma montre Kelton vintage deux fois à l’aide de ma lampe-torche Hello Kitty), mais néanmoins bouleversant. Carrément que c’est paradoxal tout ça, non ?
Bercé par une vague de promo étourdissante dans tous les médias français, ce film m’interloque. Zabou Breitman avait annoncé qu’il toucherait chacun d’entre nous, elle n’avait pas menti.

De la femme quittée, de l’épouse trompée, de la femme qui attend désespérément l’homme marié, et du mec qui refuse de quitter son quotidien fait d’enfants, de relations, et du boucher qui nous sert la bavette comme on l’aime depuis 20 ans, telle est la mosaïque de personnages présentés dans ce film un peu glauque.

Ca sent le vécu à plein nez, et moi j’aime trop pas qu’on me manipule. Ca a néanmoins fonctionné.
Moi j’ai retenu que Daniel Auteuil était « mort » depuis 20 ans pour n’avoir pas osé bousculer ses habitudes (dont son boucher, donc).
C’est le « mort » qui trottait dans ma tête en sortant de la salle obscure, et c’est dans un état second que je me suis enfermée au Quick, un Giant dégueulant de salade approximative posé devant moi, les larmes coulant pendant plus d’un quart d’heure sur mes joues blushées au CCB, formant des petites rigoles sur le pain rond en plastique.

Alors, peut-on vraiment dire qu’un film est décevant quand il vous met dans un état pareil et qu’il vous fait réfléchir à des pans de vie qu’on essaye tant bien que mal d’enterrer à coups de pelle ?

Je ne sais pas, je ne sais plus.

☞ Je fais comme l’oiseau. (Cui-cui)

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Mohair ways

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Oh la la.
On m’a de nouveau signalé que, hier, sur SBEP,
le débat était encore trop intello pour certains.
Preuve en est que je n’ai reçu qu’une chenille dans ma BAL !

Je ne vois qu’une seule solution pour descendre un peu plus dans le sous-sol des us féminins : causer du mohair. « Qué mohair ?« , vous vous demandez, « Tu tricotes, toi, maintenant ? »
Nullement amigos mexicanos porcinos, c’est juste que je viens de découvrir avec hallucination une nouvelle forme de fétichisme. Des gens qui ne vivent que pour la jouissance laineuse… Attention, ça gratouille. Mais ça gratte moins qu’un pull en acrylique !

La suite … « Mohair ways »

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La chenille

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Les amis, aujourd’hui sonne l’hallali.

Non, Brian, pas celle d’Hélène et les Garçons, une autre.
(c’est de pire en pire sa carence en fer, lui !)

Effectivement, j’ai beaucoup réfléchi ces derniers jours, puisque la semaine dernière j’ai reçu beaucoup de courriels avec la même substance…substantielle.

Vous me disiez genre « Violette, ton blog on arrive plus à suivre tellement que c’est intellectuel !« , ou encore « C’est compliqué tes billets où tu fais la Géographie du Nord Pas-de-Calais, j’ai arrêté l’école en CE1« , ou bien, style « Parfois, les gens causent d’un Alphonse Allais dans tes commentaires. Nous on arrive déjà pas à finir le prologue du dernier Marc Levy, alors bon hein !! ».

Ainsi, gens du voyage de l’ordinateur, je vous ai entendus. Je vous ai compris.
Et c’est vrai que les sujets ici sont beaucoup trop sérieux, et que j’en ai un poil marre de ce blog politique…

La suite … « La chenille »

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Alors, ce classement wikio de mai 2009 ?

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Y’en a encore qui vont se prendre les aiguilles à tricoter dans les parties intimes,
ou quoi ?
C’est long, hein, les débuts de mois, en blogosphérie…

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Upside down

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Si tu as le pied marin, je vous invite aujourd’hui à naviguer sur les flots modesques. Si tu as le mal de mer, tu restes à quai, c’est dommage.

Ce serait mentir que d’affirmer que Petit Bateau, c’est juste pour les pyjamas de Cyclamen. Non, non. Ca fait des années que je collectionne les débardeurs taille 16 ans dans mon placard désabusé. Enfin, taille 16 ans, taille 16 ans, pas toujours ; j’ai dû embaucher le 18 ans quand j’étais enceinte. A croire que les 15 kilos de surpoids s’étaient tous donné rendez-vous place des gros seins. Bref, la belle époque

Ainsi, récemment, on me dit que Petit Bateau remi(x)te ses basiques et propose un nouveau regard sur nous, les adultes, par le biais d’un mini-site appelé MIXTE, qui présente la collection été 2009.

La suite … « Upside down »

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