Je socquette, nous socquettons…


Oui les cocottes (et cocos aussi bien sûr z’amis lecteurs fichtrement intéressés par les fillasseries de comptoir), après les pieds nus dans les ballerines par zéro degré celsius, on passe directement à la case socquette dans la sandale par canicule annoncée.

Juste, je vous préviens que je mets au singulier, comme ça, pas de polémique sur le pluriel ou pas, comme pour le legging sans S où vous m’avez donné une migraine de malade.

Perso, si je dois faire un choix entre les deux options mode portnawak, je choisis la seconde parce que et de un je suis frileuse, et de deux, c’est carrément moi qui ai lancé la tendance : souvenez-vous de mes mi-bas dans mes sandales Zara la semaine dernière !!

Parce que OUI, les mi-bas, ça compte !
Ok, ça compte moins que la socquette ou la chaussette de montagne qui, elle, est carrément hors compet’ tellement elle est fashion, mais ça compte quand même j’ai dit !

Attention tout de même de ne pas faire péter le mi-bas en mousse couleur chair. Non, là, les copines, à moins d’être carrément bombasse, vous seriez tellement has been que même la voisine de votre mère glousserait sous cape devant vos pieds et vous mettrait la honte sur votre famille jusqu’aux 6 prochaines générations.Juste, on évite aussi la socquette avec le petit pompon derrière de quand on avait 7 ans et qu’on prenait nos premières leçons de tennis cauz’ qu’on kiffait Mats Vilander.

On squeeze itou la socquette blanche Quechua, désolée mais il y a eu assez de tentes sur le canal récemment pour encore faire de la pub gratos à Décathlon (pour ceux qui seraient choqués, on ne sait jamais, je précise que c’est du 8ème degré, je ne veux pas entrer en guerre avec les Don Quichotte, Sancho Panza me fait trop flipper)

J’imagine qu’il est inutile de préciser (quoique un rappel de hype ne fait de mal, surtout qu’avec vous, même si vous faites bien vos devoirs, ya quand même du boulot) que, quand je parle de « sandales », j’entends quelque chose qui soit élevé au minimum sur 5 cm de talons, pas de Birkenstock quoi, enfin si mais pas là…

Hier soir, j’ai fait un essai socquettes qui brillent tellement qu’on dirait celles de Sheila période Ringo, qui viennent de chez Topshop (wéééé je shoppe à Londres, ça m’arrive quoi…), ben j’ai envie de vous dire que je déchire, tout simplement !

Juste là où ça déchire moins (ou ça déchire plus dans le sens premier degré, z’allez comprendre), c’est que le pied droit a légèrement filé au niveau de l’orteil et que si je les mets like that, j’ai peur d’être trop trash, de relancer une nouvelle tendance dans la Capitale et, moi, le succès, quand c’est too much j’ai du mal à gérer. Puis prendre une attachée de presse…non, c’est pas sérieux…

Sinon j’ai deux trucs à vous demander : 1) allez-vous suivre cette mode (je fais des stats très sérieuse sur le sujet) 2) savez-vous où je peux trouver des socquettes sympas sans passer par la case Dim ?

Je voulais également remercier mes parents, mon Producteur…. Nannnnnn

Sérieusement, je remercie de tout coeur Pénélope Jolicoeur qui m’a offert le merveilleux dessin qui illustre aujourd’hui ce billet. Donc, interdit de piquer cette illustration, c’est un cadeau, et on ne pique pas les cadeaux, surtout quand ils viennent de Stars de l’illustration.

Pour ceux et celles qui ne connaîtraient pas encore la talentueuse Pénélope, il faut absolument aller à cette adresse chaque matin, prendre une bouffée de bonheur.

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L’appropriation du mot "legging" chez l’enfant

Je trouve que c’est important que les enfants s’approprient très tôt les mots de la langue Française qui comptent et qui vont les structurer dans leur vie d’adulte, plus tard, quand la vie est remplie d’emmerdes.

J’illustre mon propos de ce pas.

La semaine dernière, j’ai appris le mot « legging » à Cyclamen.

En 4 essais, elle a non seulement choppé la théorie, mais z’aussi la pratique : si c’est pas la digne fille de sa mère celle-ci !

Nous étions dans sa chambre en train de converser sur le bien fondé d’ouvrir la boite de pâte à modeler qui colle partout à 21h, quand, tout à coup (suspense, hein), elle voit dépasser de son tiroir de commode, une jambe de legging gris-taupe, taille 102 (4 ans en vrai), encore accompagné de son étiquette achénème « organic cotton » à 9,90 €.

Cyclamen : Ohhh maye gaude (cycla est à moitié English by son father)… c’est quoi ?

Violette : Un legging ma chérie !

Cyclamen : un légume ?

Violette : Try again

Cyclamen : un ligue un (sic) ?

Cyclamen: un liguine ?

Cyclamen : un legging ????

Violette : Wééééééééééé

Mais c’est au niveau de la pratique que la Cyclamen m’a carrément donné une leçon de mode que j’ose à peine en parler ici, tellement j’ai honte d’avoir été « eue » par une enfant de 3 ans.

Non parce que figurez-vous que la Cycla s’est jetée sur le legging pour l’essayer (bon, ok, ça baillait un peu au niveau des fesses mais c’est pas de sa faute, c’est l’héritage génétique qui veut qu’elle ait un petit cul), s’est dirigée d’un pas sûr et déterminé vers ses ballerines sans que j’intervienne et la voilà über Katemossienne en moins de 2 minutes.

Quoi ? Ben oui elle avait gardé son haut de pyjama en éponge jaune with poussins ! Et alors, le jaune c’est pas The couleur de l’été par hasard ?

Pfffff….

 

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Vade retro Tomato

Non seulement j’aime pas le Printemps parce que je ne sais jamais comment m’habiller et que je dois me lever 1/4h plus tôt chaque matin pour faire face à mon indécision fringuesque du jour, mais surtout parce qu’il annonce les beaux jours et donc consequently, le temps des grosses salades de tomates chez les potes/parents/vagues connaissances.

Ben ouais, j’ai un énorme problème gustatif au niveau de la tomate : je la hais.

Oh, j’ai bien essayé de me forcer chez les parents de mes petits amis quand je devais faire bonne impression, alternant une tranche de tomate/1 tranche de pain pour faire passer, mais systématiquement les larmes me venaient aux yeux tellement que c’était juste pas possible de bouffer un truc pareil, donc j’ai choisi l’option de crier haut et fort ma haine de la tomate.

Vous imaginez mon calvaire quand je dois acheter un ‘dwich ?
Non becauz’ je ne sais pas si vous avez remarquer, mais la caution « bonne santé, je mange des crudités et je fais vachement gaffe à mon alimentation« , et bien c’est la tranche de tomate !
C’est simple, ils en mettent partout ! Ça me rend folle ça : crudités = tomate.
Je sais pas moi, ils pourraient dire une fois, comme ça pour voir, tiens cette année on va faire le radis ou le concombre. Ah ben non, zéro imagination dans le monde du sandwich !

Le problème majeur dans cette épopée dostoievskesque, c’est quand je fais du shopping entre midi et deux, mon sandwich à la main, et qu’entre les rayons je retire mes tranches de tomates détrempées + les quelques pépins laissés sur le pain par ces traîtresses, croyez-moi ce n’est pas toujours simple d’éviter l’essuyage de mains sur une jupe qui passe.
Non, parce que la mini serviette qu’ils donnent sert, à la rigueur, à enlever une tomate, mais pas plus de deux ! Alors je fais comment moi hein ? Je me ballade avec mon rouleau de Sopalin au Printemps ? Non, franchement, c’est pas sérieux.

Vous m’imaginez dans les dîners d’été de la Capitale où les gens qui ne savent pas cuisiner vous servent systématiquement en entrée la Tomate/Mozza, ben ma Violette, elle se retrouve avec un joli dégradé de blanc ton sur ton dans son assiette, voilà, ben oui, comme vous devez le penser très fort, ma vie n’est pas facile tous les jours.
Surtout qu’en plus j’aime le Ketchup, c’est bizarre quand même, non ?

Donc, si comme moi, cher lecteur, tu hais la tomate à un point que c’est pas possible de détester autant quelque chose, viens, et nous créerons ensemble notre association dont je te laisserai le soin de trouver le nom car toi qui me lis quotidiennement, tu dois être trop fort en jeu de mots zé autres contrepèteries.

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Porter un foulard en soie quand on a mal à la gorge

Après un joli week-end de Pâques où on a tous cru que c’était l’été mais en fait non pas encore ; où nous nous sommes laissées emporter par ce besoin évident de dénuder nos cous graciles, nos longs bras tout blancs, et pour les plus hardies nos jambes d’Adriana Karembeu, est venu le temps des remords.

Pourquoi n’avons nous pas emporté, dans notre sac 48h, notre bon vieux cachemire (pas celui pour faire les poussières, hein, l’autre !) ?

Alors, oui, vous sentez poindre, en ce mardi matin, un léger gratouillis dans la gorge, voire déjà les prémices de l’angine blanche qui, sournoise, va vous niquer la semaine en beauté.

N’ayez crainte, je suis là pour vous donner le remède qui 1) va vous guérir en une nuit, 2) va vous donner une classe folle malgré la maladie : dormir avec un carré Hermès !

En effet, depuis ma plus tendre enfance, ma mère m’a toujours conseillé, quand j’avais mal à la gorge, de dormir avec un foulard en soie. Ce qui est beaucoup plus naturel que l’amoxicilline quand on a une angine.
Bien sûr, à 8 ans, c’est elle qui choisissait le foulard.
N’oubliez pas que dans les années 80, on était toutes un peu cruches à 10 ans et que c’était encore nos mamans qui choisissaient nos kilts d’écolières.
Je veux dire par là, que c’était pas encore les années Star Ac, où on réclame le string strassé à 7 ans…

Moi, dès l’âge de 16 ans, les seuls foulards en soie que je possédais, c’était donc des carrés Hermès (oui, pardon).
Donc, j’ai pris très tôt la bonne habitude de dégainer le carré, le soir, dès que la sournoise angine pointait sa sale face et que je me disais que j’allais pas pouvoir fumer pendant une semaine avec tout ça et que ça n’allait pas être possible vu que y’avait boum le samedi, et qu’une boum sans cloper, autant pas y aller.

Croyez-moi, sur parole, vous allez me remercier plus tôt que vous ne le pensez.

Déjà, vous allez éveiller la curiosité de votre conjoint (ce qui est bien après tant de semaines/mois/années, où vous ne le surprenez plus du tout).
Je vous conseille, en outre, de dormir nue, seulement vêtue de votre carré, c’est beaucoup plus sexy, et ça tue le côté « Passy » de la chose.
Pour celles qui dormiraient seules en ce moment (mais je suis sûre que ce n’est que passager, allez, on ne pleurniche pas), ben, euh, c’est bien aussi pour l’ego !

Mais attention, hein ? On ne garde pas le carré pour aller bosser ! Et puis, pour celles qui ne posséderaient pas de vieux « Brides de Gala » de derrière les fagots, il vous reste les antibios ! Mais là c’est 5 jours ! Il faut faire des choix dans la vie !

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Voir la Baule et Mourir

Je vous préviens de suite, ce billet n’a aucun intérêt.
Il a juste pour but de vous prévenir de mon départ imminent, pour le ouikène, à La Baule (Prononcez La Bôôôle).
Je sais que vous êtes en train de vous dire que passer Pâques à la Baule, ce n’est pas ce qu’il y a de plus über fashion.
A priori, vous avez raison, j’ai envie de vous dire.
Tiens, je rajoute même une couche en vous disant qu’à La Baule il n’y a que des vieux. Et allons-y, enfonçons the clou, La Baule c’est carrément « la section gériatrie de la Bretagne« , je cite, dans le texte, mon ami Benjamin qui m’a rétorqué cette méchanceté quand je lui ai annoncé mon départ imminent.

Ok, c’est vrai que les familles « Cyrillus » c’est pas trop mon truc, mais faudrait quand même voir à pas trop cracher dans la soupe, c’était quand même le magasin où j’avais hâte d’aller quand ma mère m’emmenait faire du shopping à Paris en 1986, cette époque même où on criait dans la rue, serre-tête en velours au vent, « Devaquet, si tu savais, ta réforme, ta réforme… », et même qu’on savait pas pourquoi on criait ça, mais on n’allait pas en cours et ça c’était plutôt bien.

Moi, ce que j’en dis, c’est que La Baule, c’est carrément The place to be à Pâques.
Déjà, parce que l’endroit est devenu beaucoup plus hype depuis que Dominique* est sorti des vagues dans toute sa beauté corporelle, tel Ursula Andress, tel Neptune, tel je ne sais qui d’autre, mais c’était quand même un moment très beau dans sa carrière politique (comment ça, le seul ? Bande de langues de pute).

En plus, ya vachement de stars au m2, becauz elles font toutes leur thalasso au Royal Barrière.
Rappelez-vous des photos parues dans Match de Muriel Robin et de la Rockeuse de diamants : ben ouais les filles, c’était à La Baule, ça vous en bouche un coin, pas vrai ?
Je ne cite pas tout le monde, je n’aime pas faire du name-dropping.

Il y a aussi un pur Casino où on perd toutes ses thunes en 5 mn, mais c’est pas grave, après on a droit à une lingette citronnée pour essuyer ses mains.

Je vais, enfin, pouvoir looker à mort Cyclamen dans un trip « ouikène iodé » avec les bottes Aigle bleu marine que j’attends depuis 6 mois l’occaz de lui mettre au bon moment, au bon endroit

Non, non, moi je dis que ça va carrément être sympa ce petit ouikène.
Il va m’arriver pleins de trucs rigolos que je vais pouvoir vous raconter la semaine prochaine, vous allez en pleurer de joie…

* (De Villepin, idiotes !!)

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Je suis belle et j’aime ça !

 

Hier, on m’a beaucoup regardée dans la rue.
Vous me direz, rien d’anormal jusque là, puisque c’est mon lot quotidien (chacun sa croix)

Mais là, j’ai vraiment senti que ça allait être « mon » jour dès le matin, au moment où j’ai enfilé mes nouvelles sandales Zara qui font « limite pétasse mais non en fait juste super pointues ».

(NDA : Pointues = Le style, pas la forme des shoes !)


Pour vous résumer la sandale Zara en quelques mots, elle a un talon compensé en corde et un entrelacement de lanières en vinyle noir absolument délicieux. Recouvrant mon mi-bas, c’était juste absolument somptueux !

Vu le nombre de filles dans le métro qui les regardèrent jalousement de leur oeil torve trop peinturluré cauz je sors juste de ma salle de bains éclairée au néon, je me suis dit que j’avais choisi « the paire to have ».

Donc, lorsque je suis sortie déjeuner vers 13h, chaussées de mes sandales de la mort, mon slim noir juste bien mis comme il faut, sunglasses sur le nez, ça a été limite l’émeute que je savais plus où me mettre tellement c’était gênant pour les autres filles, disons, plus banales (et je pèse mes mots) !

L’apothéose, c’est quand un groupe de Japonaises agglutiné près d’un bus arrêté devant l’entrée Nord-Ouest des Galeries Lafayette, est littéralement tombé en pâmoison devant mes pieds délicieux en gloussant d’envie.

Quand même, c’est un peu gênant, mais j’avoue que j’ai cru néanmoins, mourir de bonheur.

Ok, elles sont souvent étranges niveau look les Japonaises, m’enfin y’en a quand même un paquet qui te donnerait un cours de mode à Anna Wintour qu’elle piperait pas mot la garce !

(NDA : toujours pour les sottes, hein, elles se reconnaitront, Anna Wintour = Rédac chef de Vogue)

Vous trouvez que je me la raconte ? La fausse modestie, ce n’est pas pour les ouineuses !

Alors, hier, est-ce que, vous aussi, vous étiez beaux à tomber par terre ?

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